Il fallait bien finir la démonstration... Or donc, la correction du brevet en HG. "Trop Lol" diraient nos élèves....
Soupe à la grimace pour les correcteurs.
Je rappelle les attendus du problème : Sur des sujets de m... faire en sorte que tout le monde s'en tire avec la moyenne. Équation facile si on a une variable qui s'appelle "l'indulgence du correcteur". Lequel correcteur est donc enjoint de mettre un point pour tout élève qui aurait tiré deux traits rouges dans son tableau statistiques où que ces traits soient placés... Et un autre point pour toute justification quelle qu'elle soit, aussi fausse soit elle donc. Pour la fameuse question sur l'objectivité de Bérégovoy, le correcteur doit accepter, je cite :"le texte de Bérégovoy est objectif car le secrétaire général de l'Elysée est en situation de communication officielle" (ce qui d'une part est faux, et d'autre part l'officialité d'un propos n'a jamais fait l'objectivité dudit propos...) ou accepter également : " le texte de Bérégovoy n’est pas objectif car il est secrétaire général de l'Elysée donc représentant du Président de la République". On pourrait rire, mais tout de même, le rire est jaune car pour l'élève de Troisième tout cela est du Chinois, si j'ose dire... enfin je l'avais annoncé, z'aviez qu'à m'écouter!
Et tout le truc à l'avenant, en fonction des erreurs et aberrations du sujet. On peut raconter la crise de Cuba sans connaître autre chose que 1962, sans prononcer l'expression "guerre froide" etc.
On peut dire que le fond d'écran du doc d'Ed. Civ.est n'importe quel bâtiment officiel de la République (dans le cadre de l'élection présidentielle) : donc une mairie (Sarkozy à Neuilly!) ou l'assemblée Nationale (Cahuzac au poteau!!) ou la cour des Comptes (Mauvais esprit là non??). On peut aussi écrire Mitterrand, "Mythe errant", pas grave no problème.Alors, oui, j'avoue, j'ai craqué et, devant la beauté du truc, j'ai accepté, à la question de la loi votée sous Mitterrand, la réponse succulente suivante : "Mitterrand a aboli la mort". ( et un point, un!)
Par contre, "le premier être vivant" en tant que réponse associée à la date de 52 av. JC, m'a choqué, mais, en même temps, je suis connu pour être peau de vache. J'assume.
Bien sûr, si l'élève associe n'importe quel président de la République à la date de 1982 il faut accepter la loi qui correspond si elle est bonne : ainsi j'ai lu : "A l'époque c'est Jules Ferry le Président (à 100 ans près c'est pas de pot, et puis président du conseil c'est bien aussi) et il a fait voter la décentralisation". J'imagine la tête de Defferre et celle du bon vieux Jules.
Mais aussi : "le président était Charlemagne et il a voté l'abolition de la peine de mort" (demande aux Saxons eh Duc'...) ça vaut 1 point sur 1.5... Tout de même, c'est mérité.
Il était également normal d'admettre qu'un élève pouvait définir l'espace productif comme bon lui semblait : ben forcément!!!! Donc consigne : aucune définition académique n’est exigée. Il faut que l'élève montre qu'il a compris (en trois lignes je le rappelle) Ben dans mon paquet aucun n'avait compris... Pas de pot. Des fois une bonne vieille définition académique, ça peut le faire, hein....
J'en rajoute pas, le but n'étant pas de faire la fête aux élèves sommés d'ingurgiter en un an tant de faits, notions et lieux que n'importe quelle tête ne saurait en avaler, mais bel et bien de rappeler que cette farce illustre l'état de délabrement d'un système qui a convoqué à corriger des têtes de mules absentéistes : les pauvres sont en retraite depuis maintenant deux ans (!) et vont vite changer leur numéro de téléphone (authentique). Comme disait l'élève de base, blasé et philosophe : trop lol.
PS : moi qui ne suis pas très corpo voici quand même ce qu'en pense l'Association des profs d'histoire géo. http://www.aphg.fr/
mardi 2 juillet 2013
samedi 29 juin 2013
Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage.
Ceci exprime une opinion personnelle que je vais essayer d'étayer convenablement : les sujets du brevet en HG ont été scandaleux et lamentables dans leur conception.
La première remarque concerne la forme de ces sujets, forme connue depuis longtemps, et sur laquelle les enseignants n'ont évidemment pas eu leur mot à dire. Cette forme vient consacrer la destruction pour les élèves de Troisième, de 3 années d'enseignement au collège, fondées sur l'analyse documentaire et la confrontation des documents entre eux pour faire émerger une réflexion sur l'histoire et la géo. La définition du nouveau brevet ramène l'épreuve à une restitution des connaissances pour l'immense majorité de l'épreuve. C'est faire de l'histoire ce que l'on n'aime pas qu'elle soit... Peu importerait si les objectifs programmatiques et méthodologiques étaient en cohérence avec cet objectif. Mais non! Nous sommes censés enseigner le sens critique, l'analyse de notions et de concepts toujours plus fins et difficiles. L'enquête sur le niveau des élèves de collège en HG qui a fait grand bruit a répandu l'inquiétude : le niveau baisse! Mon dieu, ô combien cette enquête, qui consiste à solliciter les élèves sur les repères factuels, est déconnectée de ce qu'on fait en classe! Montrez une image de propagande, une œuvre d'art et vous verrez si le niveau baisse. En gros, en évaluant ce qu'on n'enseigne pas ou plus, ou à la marge, nécessairement les élèves se trompent! C'est comme passer son permis de conduire sur une route verglacée avec des pneus lisses alors qu'on a appris à conduire avec un vélo à roulettes ... Ça ne viendrait à l'idée de personne. Si! A nos élites bien pensantes du ministère. Passons et revenons aux sujets du brevet...
Première aberration : Alors qu'en début d'année, en réunion de formation, devant une vingtaine de collègues, une IA-IPR, affirmait que le bon sens l'emporterait et que les sujets seraient probablement construits autour de chapitres que chacun aurait eu le temps de bien traiter et sur des documents importants, les trois disciplines ont construit leurs études de documents sur des chapitres de fin de programme, parfois marginaux, sur la base de documents anecdotiques et contestables. Comme si on avait voulu sciemment montrer que les professeurs ne parvenaient pas tous à terminer les programmes (c’est bien le cas!) ou comme si l'on avait voulu mettre en difficulté les élèves qui auraient eu des profs en difficultés. On sait bien lorsque l'on met en œuvre un nouveau programme, comme c'était le cas en Troisième cette année, qu'il va y avoir des problèmes de programmation, de progression et de mise en œuvre de manière générale... En gros, on a construit un mur et on a foncé dedans, tête baissée... C'est naturellement intentionnel et il faudrait se demander pourquoi. Mon opinion? Lorsque l'on veut tuer son chien on dit qu'il a la rage....
Que les programmes doivent être finis, bien sûr c'est une évidence. Qu'ils puissent l'être et l'être bien , c’est à dire en respectant à la fois le rythme des élèves, la progression des apprentissages et les difficultés théoriques de ces mêmes programmes c'est une autre affaire. Cette inadéquation entre ce que l'on demande de faire, les sujets et les programmes, on, la retrouve aisément au bac cette année. Il ne saurait donc s'agir d'une simple erreur. C'est d'autant plus aberrant que, des erreurs, il y en a! Il est scandaleux que les pontes qui nous donnent des leçons à longueur d'année, laissent passer coquilles et erreurs théoriques dans les sujets, j'y reviendrai plus loin.
Sur ces sujets de brevet 2013 que dire?
En histoire, la première question est en contradiction formelle avec ce qui nous avait été annoncé : on prétendait ne plus vouloir de "repères réflexes" (du style : 1515? Marignan! Au fait, M'sieur, c'est qui Marignan?) mais vouloir donner du sens à ces repères historiques.
Résultat : Consigne : "associez un lieu et un personnage à la date suivante : 52 av JC" : réponse possible : Vercingétorix (ou César) - Alésia. C'est donner du sens cela?
Autre exemple : 1492 : Christophe Colomb - Amérique...
Formidable! Mais ça fait longtemps qu'on essaie d'enseigner autre chose et autrement, fort heureusement.... Mais pour tous les profs qui s'évertuent à vouloir faire une histoire qui ait un sens dans leur cours, tout cela est trahison.
Question 2 : Racontez au choix la guerre de Corée ou la crise de Cuba. Vous rédigerez un développement construit. Bien sûr cette question est en concordance absolue avec le programme. A tel point qu'on voit bien que le sujet du cours ce n’est plus la guerre froide mais être capable de comprendre un exemple isolé de guerre froide, déconnecté de son ensemble, donc de son sens. D'une manière générale l'illustration ou l'étude de cas a pris le pouvoir dans les cours et dans les examens. Ce n’est plus un exemple, ce n'est plus une grille de lecture, c'est une fin en soi. J'attends avec impatience les copies des élèves les plus en difficultés sur cette question.
Le document choisi est un texte de Bérégovoy. Non pas un texte mais la transcription d'un enregistrement d'une interview télévisée avec cette oralité propre aux plateaux de télés... Nous sommes en 1982 et Béré n'est alors que secrétaire général de l'Elysée. Détail? Non, car si un élève de troisième ne sait pas ce qu’est un secrétaire général de l'Elysée, -et c'est le plus souvent le cas : comment le saurait-il, ce n’est pas à enseigner...- alors, il ne pourra pas répondre à la question : "ce texte est-il objectif? Justifiez votre réponse." On prend ici les élèves en otage dans le but de décrédibiliser leurs enseignants qui se débattent avec des programmes énormes.
Lorsqu'on a tué les élèves avec des questions bien précises on peut les achever avec des questions tellement vagues qu'elles en sont déconcertantes ... "Qui est le président de la République à cette date?" C'est facile, tout le monde le saura peut-être. "Citez une autre loi votée sous sa présidence". Mais toute réponse citant une loi votée entre 1981 et 1995 est donc possible!!!!! Autant dire que les élèves ne sauront que dire.
On retrouve cette approximation dans les questions de géo :
"Qu'est-ce qu'un espace productif?" Et bien un espace qui est marqué par une production quelle qu'elle soit. Ça n'a pas de sens... A quelle échelle se trouve-t-on? De quoi parler? Un champs du bocage normand est un espace productif comme une zone commerciale en périphérie urbaine, comme une ZAC, un technopôle ou une région agricole majeure. Bref ... Tout et rien.
Le document de géo, qui n’est pas un document de géo (science des territoires et de l'espace) mais un tableau statistiques, pose lui aussi problème. "On peut classer les pays européens en trois groupes : tracez deux traits rouges dans le tableau et justifiez votre choix". Toute réponse devient possible tant qu'elle est justifiée.. Youpi!
"Que dire du revenu moyen de l'UE par rapport au reste du monde (représenté par deux extrêmes : les EUA et l'Afrique...)"? "Répondre sans recopier les chiffres du doc, mais en justifiant". Mais c'est un tableau de chiffres : ne pas en citer c’est s'obliger à justifier par le blabla. L'UE est au milieu sera sans doute une réponse acceptée, nous verrons cela demain... Voilà qui va donner du sens !
Les concepteurs du sujet sont donc écartelés eux-mêmes entre la volonté de respecter des programmes intenables et à forcer les profs à les finir, l'impossibilité de mettre en échec des élèves sur ordre des hiérarchies (il faut que l'élève réussisse! c'est un ordre, car c'est une obligation bientôt opposable en justice...), et la complexité de notions toujours plus à la pointe des recherches....
Nous aurons donc droit lundi matin à des injonctions de notes positives sur des questions infaisables.
De la même manière au bac de 1ère S, où une notion-clé, l'économie-monde, est maltraitée par le sujet, son concepteur n'en maîtrisant visiblement pas le sens.... Cela fait beaucoup et devient pour le moins embarrassant pour tout le monde, les élèves en premier lieu, et usant pour le prof qui essaie de faire du mieux possible son boulot.
Mais n'oubliez pas : ce n’est pas un hasard : quand on veut tuer son chien...
La première remarque concerne la forme de ces sujets, forme connue depuis longtemps, et sur laquelle les enseignants n'ont évidemment pas eu leur mot à dire. Cette forme vient consacrer la destruction pour les élèves de Troisième, de 3 années d'enseignement au collège, fondées sur l'analyse documentaire et la confrontation des documents entre eux pour faire émerger une réflexion sur l'histoire et la géo. La définition du nouveau brevet ramène l'épreuve à une restitution des connaissances pour l'immense majorité de l'épreuve. C'est faire de l'histoire ce que l'on n'aime pas qu'elle soit... Peu importerait si les objectifs programmatiques et méthodologiques étaient en cohérence avec cet objectif. Mais non! Nous sommes censés enseigner le sens critique, l'analyse de notions et de concepts toujours plus fins et difficiles. L'enquête sur le niveau des élèves de collège en HG qui a fait grand bruit a répandu l'inquiétude : le niveau baisse! Mon dieu, ô combien cette enquête, qui consiste à solliciter les élèves sur les repères factuels, est déconnectée de ce qu'on fait en classe! Montrez une image de propagande, une œuvre d'art et vous verrez si le niveau baisse. En gros, en évaluant ce qu'on n'enseigne pas ou plus, ou à la marge, nécessairement les élèves se trompent! C'est comme passer son permis de conduire sur une route verglacée avec des pneus lisses alors qu'on a appris à conduire avec un vélo à roulettes ... Ça ne viendrait à l'idée de personne. Si! A nos élites bien pensantes du ministère. Passons et revenons aux sujets du brevet...
Première aberration : Alors qu'en début d'année, en réunion de formation, devant une vingtaine de collègues, une IA-IPR, affirmait que le bon sens l'emporterait et que les sujets seraient probablement construits autour de chapitres que chacun aurait eu le temps de bien traiter et sur des documents importants, les trois disciplines ont construit leurs études de documents sur des chapitres de fin de programme, parfois marginaux, sur la base de documents anecdotiques et contestables. Comme si on avait voulu sciemment montrer que les professeurs ne parvenaient pas tous à terminer les programmes (c’est bien le cas!) ou comme si l'on avait voulu mettre en difficulté les élèves qui auraient eu des profs en difficultés. On sait bien lorsque l'on met en œuvre un nouveau programme, comme c'était le cas en Troisième cette année, qu'il va y avoir des problèmes de programmation, de progression et de mise en œuvre de manière générale... En gros, on a construit un mur et on a foncé dedans, tête baissée... C'est naturellement intentionnel et il faudrait se demander pourquoi. Mon opinion? Lorsque l'on veut tuer son chien on dit qu'il a la rage....
Que les programmes doivent être finis, bien sûr c'est une évidence. Qu'ils puissent l'être et l'être bien , c’est à dire en respectant à la fois le rythme des élèves, la progression des apprentissages et les difficultés théoriques de ces mêmes programmes c'est une autre affaire. Cette inadéquation entre ce que l'on demande de faire, les sujets et les programmes, on, la retrouve aisément au bac cette année. Il ne saurait donc s'agir d'une simple erreur. C'est d'autant plus aberrant que, des erreurs, il y en a! Il est scandaleux que les pontes qui nous donnent des leçons à longueur d'année, laissent passer coquilles et erreurs théoriques dans les sujets, j'y reviendrai plus loin.
Sur ces sujets de brevet 2013 que dire?
En histoire, la première question est en contradiction formelle avec ce qui nous avait été annoncé : on prétendait ne plus vouloir de "repères réflexes" (du style : 1515? Marignan! Au fait, M'sieur, c'est qui Marignan?) mais vouloir donner du sens à ces repères historiques.
Résultat : Consigne : "associez un lieu et un personnage à la date suivante : 52 av JC" : réponse possible : Vercingétorix (ou César) - Alésia. C'est donner du sens cela?
Autre exemple : 1492 : Christophe Colomb - Amérique...
Formidable! Mais ça fait longtemps qu'on essaie d'enseigner autre chose et autrement, fort heureusement.... Mais pour tous les profs qui s'évertuent à vouloir faire une histoire qui ait un sens dans leur cours, tout cela est trahison.
Question 2 : Racontez au choix la guerre de Corée ou la crise de Cuba. Vous rédigerez un développement construit. Bien sûr cette question est en concordance absolue avec le programme. A tel point qu'on voit bien que le sujet du cours ce n’est plus la guerre froide mais être capable de comprendre un exemple isolé de guerre froide, déconnecté de son ensemble, donc de son sens. D'une manière générale l'illustration ou l'étude de cas a pris le pouvoir dans les cours et dans les examens. Ce n’est plus un exemple, ce n'est plus une grille de lecture, c'est une fin en soi. J'attends avec impatience les copies des élèves les plus en difficultés sur cette question.
Le document choisi est un texte de Bérégovoy. Non pas un texte mais la transcription d'un enregistrement d'une interview télévisée avec cette oralité propre aux plateaux de télés... Nous sommes en 1982 et Béré n'est alors que secrétaire général de l'Elysée. Détail? Non, car si un élève de troisième ne sait pas ce qu’est un secrétaire général de l'Elysée, -et c'est le plus souvent le cas : comment le saurait-il, ce n’est pas à enseigner...- alors, il ne pourra pas répondre à la question : "ce texte est-il objectif? Justifiez votre réponse." On prend ici les élèves en otage dans le but de décrédibiliser leurs enseignants qui se débattent avec des programmes énormes.
Lorsqu'on a tué les élèves avec des questions bien précises on peut les achever avec des questions tellement vagues qu'elles en sont déconcertantes ... "Qui est le président de la République à cette date?" C'est facile, tout le monde le saura peut-être. "Citez une autre loi votée sous sa présidence". Mais toute réponse citant une loi votée entre 1981 et 1995 est donc possible!!!!! Autant dire que les élèves ne sauront que dire.
On retrouve cette approximation dans les questions de géo :
"Qu'est-ce qu'un espace productif?" Et bien un espace qui est marqué par une production quelle qu'elle soit. Ça n'a pas de sens... A quelle échelle se trouve-t-on? De quoi parler? Un champs du bocage normand est un espace productif comme une zone commerciale en périphérie urbaine, comme une ZAC, un technopôle ou une région agricole majeure. Bref ... Tout et rien.
Le document de géo, qui n’est pas un document de géo (science des territoires et de l'espace) mais un tableau statistiques, pose lui aussi problème. "On peut classer les pays européens en trois groupes : tracez deux traits rouges dans le tableau et justifiez votre choix". Toute réponse devient possible tant qu'elle est justifiée.. Youpi!
"Que dire du revenu moyen de l'UE par rapport au reste du monde (représenté par deux extrêmes : les EUA et l'Afrique...)"? "Répondre sans recopier les chiffres du doc, mais en justifiant". Mais c'est un tableau de chiffres : ne pas en citer c’est s'obliger à justifier par le blabla. L'UE est au milieu sera sans doute une réponse acceptée, nous verrons cela demain... Voilà qui va donner du sens !
Les concepteurs du sujet sont donc écartelés eux-mêmes entre la volonté de respecter des programmes intenables et à forcer les profs à les finir, l'impossibilité de mettre en échec des élèves sur ordre des hiérarchies (il faut que l'élève réussisse! c'est un ordre, car c'est une obligation bientôt opposable en justice...), et la complexité de notions toujours plus à la pointe des recherches....
Nous aurons donc droit lundi matin à des injonctions de notes positives sur des questions infaisables.
De la même manière au bac de 1ère S, où une notion-clé, l'économie-monde, est maltraitée par le sujet, son concepteur n'en maîtrisant visiblement pas le sens.... Cela fait beaucoup et devient pour le moins embarrassant pour tout le monde, les élèves en premier lieu, et usant pour le prof qui essaie de faire du mieux possible son boulot.
Mais n'oubliez pas : ce n’est pas un hasard : quand on veut tuer son chien...
dimanche 9 juin 2013
So Young... Don't say it's over!
Si jeune le vieux Neil... Neil Young, 68 automnes, a donné jeudi soir un concert mémorable à Paris.
The Loner n'a rien, avec le Crazy Horse, d'un solitaire. Si le concert fut réussi c'est d'abord parce Neil Young joue avec son groupe. Serrés sur la scène, complices, unis, Neil Young et Crazy Horse ressemblent à ces groupe de jeunes qui répètent au fond d'une cave en rêvant de lendemains meilleurs. Au fond, ils cherchent un état, l'état de transe que procure le rock 'n' roll joué à fond avec une conviction intacte. Le mur sonore établi par le groupe, signature inimitable, fonctionne et provoque l'adhésion. Il faut se laisser porter par le son, qui vous pénètre le corps et le cerveau, vous galvanise et vous inspire.
Si ce concert fut une expérience magique c'est également que Neil Young est un artiste unique, habité, hanté, par des démons, des images et des rêves que transmettent ses chansons. Jouer la musique n'est donc pas une posture mais une nécessité vitale et cela se ressent. La constance qu'il témoigne dans se verve créative en est d'ailleurs un témoignage. Voir les nouvelles chansons que sont Psychedelic Pills, Walk like a giant, Ramada inn s'insérer naturellement aux côtés des classiques Hey Hey My My (into the black), Heart of gold ou Rockin' i n a free world est sidérant.
Le court moment acoustique sur fond de logo Woodstock n'altère pas la tension du concert. Pause sonore, ce n'est pas une facilité gratuite : la citation de Woodstock dans ce contexte n'a rien d'une nostalgie éculée et déplacée. Elle est une mise en abimes, un clin d’œil et une forme de rêve. Aucune faute de goût pour un show très construit à l'évidence mais aucunement formaté, où la joie de jouer et l'improvisation du moment ont leur place. Quant à la mise en scène (techniciens et roadies déguisés, mimant désaccords et altercations), elle rappelle que tout cela est seulement du rock'n'roll et constitue une salutaire mise à distance : Neil Young ne se laisse à aucun moment aller au culte de la personnalité, à la trop facile autocélébration à laquelle cèdent tant de groupes sur le retour ou non. La distance ainsi créée par rapport au show, rappelle que les chansons, la musique, le son encore une fois, constituent l'essentiel, et la quintessence de sa présence, et de la notre. Hormis un "Merci Paris" final de circonstances, nulle adresse démagogique à la foule.
Ses seuls mots à la foule furent insérés au final de Hey, Hey, dernière chanson : "Don't say it's over". Et le rappel significatif, Rockin' in a free world, de se mettre au diapason : la première chose qu'on fit le lendemain matin : remettre encore et encore du Neil Young sur la platine. Keep on rockin', it's not over!
The Loner n'a rien, avec le Crazy Horse, d'un solitaire. Si le concert fut réussi c'est d'abord parce Neil Young joue avec son groupe. Serrés sur la scène, complices, unis, Neil Young et Crazy Horse ressemblent à ces groupe de jeunes qui répètent au fond d'une cave en rêvant de lendemains meilleurs. Au fond, ils cherchent un état, l'état de transe que procure le rock 'n' roll joué à fond avec une conviction intacte. Le mur sonore établi par le groupe, signature inimitable, fonctionne et provoque l'adhésion. Il faut se laisser porter par le son, qui vous pénètre le corps et le cerveau, vous galvanise et vous inspire.
Si ce concert fut une expérience magique c'est également que Neil Young est un artiste unique, habité, hanté, par des démons, des images et des rêves que transmettent ses chansons. Jouer la musique n'est donc pas une posture mais une nécessité vitale et cela se ressent. La constance qu'il témoigne dans se verve créative en est d'ailleurs un témoignage. Voir les nouvelles chansons que sont Psychedelic Pills, Walk like a giant, Ramada inn s'insérer naturellement aux côtés des classiques Hey Hey My My (into the black), Heart of gold ou Rockin' i n a free world est sidérant.
Le court moment acoustique sur fond de logo Woodstock n'altère pas la tension du concert. Pause sonore, ce n'est pas une facilité gratuite : la citation de Woodstock dans ce contexte n'a rien d'une nostalgie éculée et déplacée. Elle est une mise en abimes, un clin d’œil et une forme de rêve. Aucune faute de goût pour un show très construit à l'évidence mais aucunement formaté, où la joie de jouer et l'improvisation du moment ont leur place. Quant à la mise en scène (techniciens et roadies déguisés, mimant désaccords et altercations), elle rappelle que tout cela est seulement du rock'n'roll et constitue une salutaire mise à distance : Neil Young ne se laisse à aucun moment aller au culte de la personnalité, à la trop facile autocélébration à laquelle cèdent tant de groupes sur le retour ou non. La distance ainsi créée par rapport au show, rappelle que les chansons, la musique, le son encore une fois, constituent l'essentiel, et la quintessence de sa présence, et de la notre. Hormis un "Merci Paris" final de circonstances, nulle adresse démagogique à la foule.
Ses seuls mots à la foule furent insérés au final de Hey, Hey, dernière chanson : "Don't say it's over". Et le rappel significatif, Rockin' in a free world, de se mettre au diapason : la première chose qu'on fit le lendemain matin : remettre encore et encore du Neil Young sur la platine. Keep on rockin', it's not over!
dimanche 6 janvier 2013
samedi 5 janvier 2013
Dersou ouzala
Merveilleuse Russie, grande démocratie pleine de ressources et de richesses inexploitées! Ô taïga superbe, ô magique toundra, ô toi, canal de la mer Blanche, temple de l'expression démocratique! Accueille tous nos héros, parias d'un monde libéral décadent, soumis à l'impôt et à sa dictature, à l'immonde redistribution et à la dictature de la règle commune. Ah, merveilleuse Russie, pays qui depuis la nuit des temps vit la liberté régner en Maîtresse, havre des esprits libres comme Diderot en témoignerait encore s'il le pouvait. Catherine, Pierre et Joseph, tes saint patrons sauront trouver les mots pour recueillir les prières de frère Gérard et sœur Brigitte et les réconforter en terre d'exil. Ah, l'exil... Victor Hugo de son lointain îlot (quelques milles marins tout de même), en a parlé mieux que moi. Mais Saint Gégé, qui part avec son Bordeaux élaboré par B. Magrez (de canard) - patron d'une boîte qui estampille 36 vins de toutes régions - tant que ça se vend c'est du bon!-,Saint Gégé (et Sainte Gigitte ) sauront disais-je, en parler mieux que tous! Ah, recueillir le bébé phoque avec les éleveurs de Rennes Nénets de la péninsule du Iamal! Joie toujours renouvelée (à -30° tout de même...lol : BB va comprendre les joies de la fourrure animale)!!! Ah, marcher les pieds dans la neige pendant 5000 km sans rencontrer une loi et toucher la main de Dersou Ouzala! Et dire que le gros Gégé a failli partir en Belgique...
Mais qu'ils s'y cassent tous en Russie, aux îles Caïman, en Bordurie, en Syldavie, peu nous importe : un seul mot : "Casse toi pauvre con!"
Mais tout de même, une chose, une seule : devant tant de conneries, on reste pantois, non?
Mais qu'ils s'y cassent tous en Russie, aux îles Caïman, en Bordurie, en Syldavie, peu nous importe : un seul mot : "Casse toi pauvre con!"
Mais tout de même, une chose, une seule : devant tant de conneries, on reste pantois, non?
jeudi 3 janvier 2013
ben c'est normal....
Спасибо Жерар, спасибо гарей! Он избежал будет кто-нибудь, что случае Депардье, что я говорю дело, скандал, buzzzzzzzzz, когда Депардье, имеет основных заслуг: возвращение каждого его истины и фантастики за то, что они являются: фантастика. Перед этот памятник Депардье, сначала на забастовку, с премьер-министром: и политики быть обнаженной с его бессилие реформы, чтобы осветить ночью и убедить. «Потрепанный», слово это небольшой, но правда там: печальная истина, но за долгое время актер дал путь актера собственной жизни и долгое время Великий Депардье играет Тартюф: актер? Возможно. Бизнесмен и combinard, конечно... Те, кто не хотят видеть он лжет. Это хорошо что homie всем известно что вопросы в небольшой капитализма от французского колониального neo бизнес, давно отказался от искусства дать свиньи.Входит в картину, Великий Гарсия через JDD. Памятник лицемерия, ultimate пытаются пройти для жертвы. № том хочу сказать и забыть все это.Это было то, что довольно семье французского кино стежка нам его кризис и сделать «нервный срыв», сказал Одиар. Семья, которая вспыхивает и он в моем сердце, что вылетает (как ястреб). Кто не хочет взорвать да ТВ перед этот вечер цезарей или поддельные осла конкурировать off прогнозы с помощью водянистые скетчей, все глубже вырезы, зажатого улыбка, фигурные скобки, где угадать желания убить его «партнер соперник лучший друг - моя задница» и унизить его внезапно хороших слов выполняется поднять номер? Кто не хочет вставать и иметь дело с этой «великой семье французского кино» группой жопы полны себя, так уверены в их талант?Torreton славу, нажав где болит, подняли крышку плита где готовят суп в прогорклым маслом и отжига из старых упрямые обиды... Как Торретон статьи звучит как rage доступа, где многие невысказанный взорваться перед лицом своего рода командир слишком любил и поносили. Что такое Torreton? В уроке гражданственности («вы думали что? Есть медаль»), что он совершил военные действия на актера Депардье, бывший и нынешний. И это больно и это больно, и он просто затрагивает. Депардье лечение Montfleury, это маска, которая падает. Сирано стал Laguiche, унижения. И Гарсия остается коитус. Я не буду анализировать молчание, но я немного идея... Тихая Гарсия, его сторонники unleashed: первый soldier, Фабрис Луккини... Держите ' Luchinienne аргумент смешон: «Критиковать Депардье на твердых фильмография». Слышать: «кто это Торретон, который имеет так мало фильмов в бокс-офисе, это даже не "приемлемых", актер, критикуя наш почти pantheonise памятник? И по какому праву?» «Право выражения, большой глупо!»означает, что мы ответить самостоятельно. Луккини лучше говорить на языке других, что например, Селин как свою собственную. Хотя это молчание, потому что этот тип аргумента является настолько прочной, она делает это трогать ее автора. Что такое «твердых» г-н Луккини Фильмография? Играет в P.R.O.F.S.? Сколько фильмов следует удалить, чтобы ваш, так, что она остается нужным, это Фильмография? Ваши фильмы, включая мало в конечном итоге останется в памяти фильма, что-либо, помимо средства к существованию, как еще один? Или более достойными ни меньше, чем у меня...После пытается дать фильм и актеры таким образом это так хорошо служил самостоятельно, было это суп противно, Луккини говорит - и там он остается потрясен: «Я не судить мои друзья.» Этот выход может, она, остаются как revealer личности в то же время демагогических, согласованного и необразованные, который играет с словами с Боулинг, Великий фокусник словесные, если полые внизу. Чтобы не судить его друзей, вы можете иметь много. Мисс решение на данный момент тревожно. Позвольте мне, г-на Джаджа мои друзья с сопереживанием необходимо знать рассказать им мои разногласия, мои опасения или моего разочарования. Но это не вопрос. Торретон не не Депардье как друг. Он не претендует принадлежат к той же семье. Наоборот! Он возвращается к лицу все неуважение, что другие доказательства на съемках, в том числе.Без сомнения немного успокоил этот хромой аргументом, другой поддержки из древесины. Королева-мать, Катрин Денев, имеет сказать свое слово. Relol. «Он не нападает кто-то на его телосложения. Это плохой г-н Torreton». Но друг Торретон не напали Депардье на его телосложения. Он просто использовали г-н Ростан червей в то, что уже не вернуться Депардье: актёр. Второй аргумент: «Если вы жили во время французской революции, я бы имели страх вас». Большой крышкой аргументов от права сегодня все смешать и возвращение к политической вещь. Это как предал и ошибаться. Показать, какой стороне он принадлежит себя: что привилегированными и контрреволюционеров, в то время как сделать аватар революции 2012 и налога измерить Аль-Шехри переехал прекрасно. Но Бернар Арно Тапи и Ле Пен справиться большая игра в данный момент...Богатые привилегированных сегодня emberlificotent верить жертв революционеров 1789, говорит много о их интеллектуальных и политических плачевном состоянии... Но мы всегда будем революционеров 1789! Мы – дети и слава для них и их память!Затем вышли из престижных поддержки: Гад Elmaleh, сам, Чаухан n ° 1 канал плюс кино, находится в его чирикать: 141 признаки это вероятно уже слишком, но он пытается думать: как это короткий... Это не то что в больших лигах сказал Torreton. Он также сделал ничего заявителя. Именно это что он упрекает вы и что вы так плохо, Torreton. Хотите играть с великими мира сего. Торретон спрашивает вам оставаться в вашем месте; Будьте актер делает не права, не привилегия, но вы знаете лучше...Действительно следует прокомментировать слова Артура, этот кукольный телевидения, который считает быть актером, потому что он может себе позволить «один человек шоу» и он держит Председателя Пьер Tchernia 20 лет?Что такое действительно приятным в этот истерический принимая bec идет жить этой семьи прозвище и он показывает, что Торретон получил это право. Осуждая поведение Депардье, там вероятно показали, что многие в нижней части шкалы думать любого нижнего на дворян французского кино. Неуважение, абсолютная власть звезды, денег, Teloché. Во-вторых, он выявил ряд привилегий солидарности, можно сказать и о классе?, или касты?, работа в французского кино. Его окончательное слово «Прощай», звучит как отказ: он знает, что он будет выглядеть для говорили. Неудобство другим власть ужасна и что многих Productions, оно будет отвергнуто: кликов, Даян фильмов Деде и т.д... В семье как в каждой семье есть секреты, чтобы не раскрывать.Oh, около..., который попросил Жерар сумма помощи ЧПУ чьи фильмы, он получил их бюджета при условии вознаграждения звезды? Кто попросил опубликовать счета своих компаний? Все это, мы не говорили. Но он не было сомнений...
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