mouette

mouette
lamouetterouge@gmail.com

lundi 28 novembre 2011

Un autre monde est possible

Sortir du tout nucléaire ne se pose pas dans les termes catastrophistes sarkoziens mais juste comme une nécessité de long terme.

dimanche 27 novembre 2011

jeudi 24 novembre 2011

mardi 22 novembre 2011

lundi 21 novembre 2011

Dites 33...

Morin propose 37 heures. Mes convictions me poussent à dire 33! Mais c'est un coup de poker!

dimanche 20 novembre 2011

samedi 19 novembre 2011

triste rechute

Chevènement a rechuté!

Les affiches

Petit aperçu des affiches.
Attention ces affiches participent de la démarche critique. Belles images (c'est selon les goûts)mais, sérieuses ou non, elles doivent donner à réfléchir sur le sens des mots, l'usage des slogans de type publicitaire et leur portée. Rappelle toi les campagnes à l'infinitif de telle ou telle marque, les enjeux de l'élection personnelle... Bon, je vais pas donner le mode d'emploi en plus!
Rubrique affiche de campagne actualisée régulièrement.

vendredi 18 novembre 2011

Sacré hervé Morin!


La campagne de Hervé Morin est formidable. La rubrique "un jour-une photo" en particulier, est sensationnelle. chaque jour, H. Morin prend une photo qu'il nous fait partager. Ce n'est pas un super adepte de la photo, car il a beaucoup de mal à en livrer une par jour. Je ne parle pas de technique mais bien d'idées. Alors, des fois, il prend son portable et photographie la première daube venue. Comme le Kididoc sur les pirates de son fils Jules. Fallait y penser. Normalité (Hollande est enfoncé) surnormalité ou même extranormalité, devrais-je dire! J'attends avec impatience sa déclaration sur ou sous le pont de Normandie. Ça va être épique, il ne faut pas rater ça. Pour patienter, il y a toujours son site. Son affiche de campagne est formidable aussi. Belle, avec un grand Bèèèèèè, et pas ringarde du tout. Sacré Hervé va!

éléments de langage

Brain storming ; l'élément de langage comme parangon du discours politique.

mercredi 16 novembre 2011

vendredi 11 novembre 2011

jeudi 10 novembre 2011

Aux armes!

Demain c'est le 11 novembre. Ben oui... Donc la vidéo du jour y est consacré, mais comme c'est férié, je la publie la veille!

Un peu de pédagogie

Il faut expliquer et rendre clair! Le plan Fillon à la loupe pédagogique!

samedi 5 novembre 2011

Explications

Pour participer à tous candidats : www.touscandidats2012.fr. Vous aurez noté que j'ai eu l'idée en premier... Et toc! Allez y voir quand même!
Quand à Hervé Morin je n'ai rien contre lui (ah ah ah...). Voir son portrait ici :
portrait n°1

Qui parie qu'il se retire? Qu'il se maintient? Et si c’est le cas, combien fera-t-il? 1%? entre 1 et 2%? + que 2%?

Non aux candidatures fantaisistes

Cela suffit comme ça. On est bien assez nombreux! Non mais!

vendredi 4 novembre 2011

jeudi 3 novembre 2011

Iconique supersonique black star…

L’ombre d’un aigle décharné, plane encore sur Bercy. Ses ailes déployées enveloppent la nuit qui résonne encore de ses cris. Bob Dylan est passé. Expérience unique.
On ne va pas au concert de Dylan comme à un autre. L’amateur de Rock (ou encore, blues, pop, folk, bref la grande famille de la musique américaine…, appelez cela comme vous le voulez…) qui n’a jamais vu Dylan en concert malgré son âge avancé (l’amateur pas Bob !), sait plusieurs choses : les morceaux qu’il aime en disque, il ne les reconnaîtra pas forcément ; l’investissement du maître confine au minimal s’il le décide ; la voix est fatiguée d’avoir tant chanté, la gorge enfumée… ;la guitare est pour Dylan un lointain souvenir ante-arthritique… Bref, les menaces rodent sur la prestation.
Qu’attend l’amateur de tels évènements ? Cocher sur son propre livre d’image lui (Dylan par exemple) je l’ai vu, eux (Pink Floyd, par exemple) pas, eux (Les Stones au hasard) oui ? Non. L’amateur attend une expérience sonore et un moment partagé.
Il n’est pas trop fort de dire que l’expérience du 17 octobre fut mémorable. Je la gardais précieusement pour moi avant de publier ce texte. Premièrement, histoire de voir sa vivacité avec le temps. Deuxio, je reste toujours méfiant avant de m’étaler : ça intéresse qui, les impressions personnelles d’un amateur de musique américaine (rock, blues,pop etc) ? Mais le jugement péremptoire d’un spécialiste auto affirmé à la compétence reconnue de tout ce que Paris compte « d’essentiel », et les insistances d’un vieux camarade présent ce soir-là m’y poussent.
Je ne suis pas dylanologue et ne prétend pas être spécialiste. Je ne publie pas des dictionnaires amoureux de la chose. Mais lire que De Caunes a trouvé cela atroce me rend furieux. Je sais qu’il pourrait m’en dire bien plus sur les morceaux et la carrière du grand Bob, à la manière de "l’érudit-rock" de Rock‘n’Folk. Mon manque d’érudition pointue ne m’a pas empêché de relever moultes erreurs dans ton dico, Antoine, en particulier autour de JJ Cale et de sa discographie (les erreurs ça arrive, mais il faut se relire avant de publier). Alors quoi ?
Le concert du 17 fut une expérience forte : iconique, sonore à la manière supersonique…
Bob Dylan s’est rangé du côté des légendes. Il en est une, indéniablement. Il en assume le statut par l’image. Nous sommes en présence d’une icône, noire, poseuse, au cœur d’un tableau –le groupe - bien composé. Cohérence visuelle du noir, le décor est posé. Nous sommes au cœur des racines de cette musique. Son groupe est mené à la manière des orchestres de BB King, autre icône, de ces grands musiciens qui sûrs de leur aura et de leur légitimité n’ont pas de gêne à marquer leur pouvoir. Dylan pose, sûr de son fait. C’est dangereux. Faut pas se casser la gueule, faut assurer. A la manière d’un Presley, Dylan ose le déhanché rock’n’roll.
Le son, maintenant, c’est-à-dire tout de même, l’essentiel. Fort en volume (on m’avait prévenu ce qui ne laissait pas de m’étonner), mais surtout compact, intense, dense, moderne car intemporel : du rock’n’roll, brut et décapant. Basse, batterie, Télécaster, guitare rythmique, et orgue dylanien. Ceux qui ont aimé la période Kooper-Bloomfield vont aimer. Cela tranche avec les derniers albums que je connais mal et m’évertuais à écouter pour me mettre à jour ! Du rock 'n’ roll c’est-à-dire une pulsation, tempo rapide et déterminé, des riffs tranchants acérés à l’aigu intense. C’est carré, réglé au cordeau mais vivant. Le répertoire dylanien est ici passé à une moulinette cohérente de bout en bout, avec une volonté de le jouer non comme un patrimoine immuable mais comme une matière organique, vivante : récits résonnants, émotions anciennes et vivantes, par un homme hors d’âge qui n’a peut-être d’autre sens à donner à sa vie que de chanter.
Ceci est porté par une voix abîmée par un traitement d’une violence inouïe. Que dis-je ici ? Cette voix, qui vient du profond du corps, éraillée bien sûr mais parfois très grave, cette voix est l’instrument premier. Dylan aboie parfois plus qu’il ne chante et l’on retrouve des accents d’une autre icône, John Lee Hooker avec qui Dylan partage l’épopée. On y retrouve le Johnny Cash affaibli de la fin. Voix qui tressaille, menace de tomber, mais finalement trouve sa route tout au long du concert.
Si on ajoute que Dylan se fend d’un joli solo de guitare et d’interventions à l’harmonica on en conclut qu’on a trouvé ce qu’on était venu chercher : une véritable expérience, un moment d'anthologie. N'en déplaise à la foule venue chercher une connivence de bon aloi, au rythme d'applaudissements et de ohohohoh (no rain) vieillots. Gardons cela pour les reformations de n'importe quel groupe de légende. Mais Bob Dylan n'est pas n'importe qui.

Laïcité...

La question religieuse est au cœur de la campagne!

mercredi 2 novembre 2011