On ne sait plus trop par quoi commencer.
Entre l'enfant de l'Elysée qui joue au président et l'enfant en tenue de pompes funêbres qui joue les premiers de la classe...
Entre la gauche qui joue à "je t'aime, moi non plus" se dispute, se compte et se déchire. Entre les nervis proto fachos de LR tendance Ciotti qui menacent du haut de leur 5%...
Entre les irresponsables qui atomisent l'offre électorale entre 38 listes, rien que ça...
Sans oublier l'électeur qui choisit de donner la majorité aux Européennes à une liste conduite par un député européen particulièrement inactif et anti européen... Rassurez vous il touche quand même son indemnité parlementaire (8000 euros net mensuels tout de même)!
Faut-il dans ce tableau désespérant condamner l'abstentionniste? Faut-il l'absoudre? Doit-on à ce marasme se résoudre?
Macron joue au président. Il a usé presque toutes les cartes : 49-3 à gogo, remaniements, propagande, répression. Il lui restait la dissolution , c'est fait, le référendum (ça va pas tarder sauf si cela le conduit à la carte démission...) et enfin les pouvoirs spéciaux de l'article 16...
Bardella se la joue fils respectable et gendre idéal : cela reste un élu populiste d'extrême droite qui joue sur les peurs et ne s'embarrasse pas avec ses contradictions programmatiques. Plus c'est gros plus ça passe...
LFI joue les gros bras mais 10% cela donne droit à quoi? Le PS se refait une santé mais personne n'a oublié ses trahisons. Quant aux communistes, ils passent leur temps à se compter : mais il faut s'y faire : 2% c'est 2%...
Macron prend un risque considérable d'installer l'extrême droite à Matignon. Il fait le pari du sursaut ou du pire? La prochaine assemblée risque fort d'être ingouvernable.
Quoi qu'il arrive, ça va barder, là!
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